Pour éviter que l’auto-échauffement produit par les vibrations ultrasoniques soit trop important, plusieurs méthodes peuvent être employées.
Par exemple, il est possible de refroidir les échantillons testés par un système de flux d’air pulsé pour maintenir la température des échantillons à un niveau qui n’influence par les résultats des essais de fatigue.
En suivant le même objectif, on peut conduire des essais en mode ‘pulse-pause’, c’est-à-dire en chargeant les échantillons pendant de courts intervalles. Cela permet de ne tester un matériau sujet à l’auto-échauffement sans que l’effet ne soit néfaste pour l’essai de fatigue.
Il est intéressant de noter que l’auto-échauffement n’a par exemple aucun effet lors des essais de fatigue ultrasonique réalisés à très haute température.